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 [destruction 2] "Sadness And Sorrow"

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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Mai - 12:15

An,ko il a le même pouvoir que Jane ?

la suite !!!!!!!!
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Mai - 15:15

rahh ca m'enerve je comprends rien!XD j'ai beau faire des efforts j'arrive pas à suivre!XD enfin bon je veux quand meme la suite!=)
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Mai - 20:49

anne tu as repondu a ma question en faite, c est donc bien un garçon ! qui a été emprissonné par son père ? Oô
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Anonymous


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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Mai - 23:03

Je vois pas où tu comprends pas maintenant ! C'est quand même vachement plus clair qu'au départ !!!
Sinon, pour la suite... Va falloir que je l'écrive... ><''
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Anonymous


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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Mai - 2:37

Réussi enfin à boucler le chapitre 6...
Bon, Aurore, tu n'oublis pas de me prévenir si tu comprends toujours pas !
D'ailleurs, si quelqu'un ne comprends pas, il peut toujours me poser des questions ! J'y répondrais tant que ça n'enlève pas de mystère à ma fic, comme dirait Méli ! ^^
Et prévenez-moi si je pars dans le trop compliqué, parce que je m'en rend pas toujours compte,
Et j'essayerais (peut-être) de faire plus simple à ce moment là...
Sinon, je mettrais plus de réponse au chapitre d'après ! ^^''


Chapitre 6:

Je descends de son dos, et attend. Dès qu’il parvient enfin à faire rentrer les clefs dans la serrure, et qu’il ouvre la porte, il s’efface pour me laisser passer. Gentille attention de sa part, mais la courtoisie ne sert à rien puisque je suis du même sexe que lui. Je rentre suivi de Bill. Nous cherchons la lumière en tâtonnant. C’est qu’il fait drôlement noir dans sa chambre. Je trouve finalement l’interrupteur, et j’allume. De lourds rideaux cachent les fenêtres, et donc par conséquent, la lumière de la lune. Je comprends mieux pourquoi il faisait aussi obscur. Je me tourne vers Bill, et m’aperçoit qu’il regarde dans un coin de sa chambre. Je suis son regard, et je vois alors un autre garçon assis dans un fauteuil. Que faisait-il dans le noir ? Est-il là pour m’emmener ? Mentalement, je me prépare déjà à faire face à ses assauts. Aussi bien les mots que les gestes. Si physiquement je n’ai pas l’air en très bon état, psychologiquement, je suis complètement détruit. Pour ne pas dire que c’est le chaos. Le garçon me dévisage. Il me fait vaguement penser à quelqu’un, mais impossible de remettre un nom sur son visage. Je ne dois pas le connaître. Je me souviens toujours des gens. Ma mémoire est aussi excellente que ma vue. En réalité, tout fonctionne à merveille chez moi. Je ne suis jamais tombé malade une seule fois. Et j’ai des capacités de récupération incomparable pour la fatigue et les blessures physiques. A présent, je l’observe. Il est habillé de manière aussi extravagante que Bill. Il a lui aussi les traits tirés par l’épuisement. Mais il n’est pas pâle. Intérieurement, je ris. Il n’a du faire qu’un demi-concert, lui. Parce que j’ai deviné. Quoi de plus simple lorsque qu’il y a un magazine d’eux posé sur la table basse. Le groupe s’appelle Tokio Hotel. Je trouve que c’est quand même un drôle nom. Mais après tout, je ne sais pas vraiment quel nom est étrange pour un groupe ou pas. Je ne m’intéresse pas à la musique. Je n’aime pas du tout, en fait. Elle sert à s’évader, or, je suis enfermé. Rien ne peut me sortir de la prison qui m’entoure. Rien ou peut-être…
- Qu’est-ce tu fiches dans ma chambre, Tom ?
- Ben, on est frères jumeaux, non ? Alors comme on se partage tout, je pensais qu’on aurait pu le faire à trois.
Il me jette un regard en biais. De toute évidence, je ne l’intéresse pas. Trop jeune à son goût. Puis, je suis un homme. Mais bon, je n'y ressemble pas du tout. Pourtant, je suis certain de mon sexe. Mon esprit vagabonde jusqu’à ce que je retrouve le passé. Je suis une réplique parfaite de ma sœur. Je ris. Presque parfaite. Je n’ai pas son sourire et ses yeux pétillants de bonheurs et de malices. Les miens sont ternes et éteint. Je soupire maintenant en me rappelant son visage.Personne ne m'a jamais confondu avec elle. Je ne suis pas une réplique parfaite de ma sœur. Je ne suis qu’une simple copie… Sa voix résonne dans ma tête. « Tu sais quoi, Anko ? Tu n’es qu’un monstre ! Ne crois pas instant que l’on puisse être semblable, tout nous sépare. En réalité, juste nos enveloppes charnelles se rapprochent l’une de l’autre. Mais regarde-moi, Anko, regarde-moi ! Je suis bien plus belle que tu ne le seras jamais ! ». Je ferme les yeux. Fort. Je sens mes poings se fermer et mes ongles pénétrés dans ma chair. Mes dents se serrent pour retenir les larmes. Je veux oublier. Je veux l’oublier.
- Hé ben, Bill… Tu nous as ramené quoi, là au juste ? Elle à l’air bizarre et complètement à côté de la plaque… Mais dis-moi, en fait, tu comptais réellement coucher avec cette gamine ?
- Tom ! Sors immédiatement de ma chambre !!!
Je les entends encore, d’ailleurs même dans ce brouillard de souvenirs, comment ne pas les entendre ? De plus, je pense que Bill est le chanteur de ce groupe, car il a vraiment une voix qui porte. Pour moi, il est trop tard. Je suis épuisé, je n’ai plus la force de lutter contre. Elle m’arrive dans sa jolie salopette à carreaux. Comment ne pas la reconnaître ? Elle est si jolie. J’en serais presque jaloux. Mais toute cette jalousie et toute cette haine que je devrais ressentir se fanent dans des élans d’admirations. Comment peut-on être aussi belle ?
Son rire à présent. Je vais devenir fou. Je sens mes genoux fléchir. Elle rigole encore et encore. Je me prends la tête entre les mains. Pourquoi reviens-tu me hanter ? Pourquoi maintenant ? Pars ! Elle reste. Je suis seul avec elle. Elle n’a pas le droit de rester seule avec moi. Mon père a peur que je lui fasse mal. Mais comment pourrais-je lever la main sur elle ? Quand elle est là, plus rien autour n’existe pour moi. Je n’ai d’yeux que pour elle. Elle, elle, et encore elle. Ses cheveux sont longs et détachés. Une brise amène son parfum jusqu’à moi, et je me sens subjugué. Est-elle un ange puisque je suis un démon ? Pourtant, mon père m’a dit que tout être magique ou possédant des pouvoirs ne pouvait exister. Suis-je une erreur de la nature ? Tout semble le prouver. Les gens n’aiment pas les différences. Ce n’est pas une question de racisme, c’est une question de supériorité. Les gens ne m’aiment pas.
Je sais qu’en quelque pas, je pourrais la rejoindre. La prendre dans mes bras, et la supplier de me pardonner. Sauf qu’elle ne se laisserait pas faire. Pourquoi ne m’aime-t-elle pas ? Qu’ai-je donc fais de mal ? A ce moment, elle se retourne, et commence à partir. En me tournant le dos, elle me laisse seul. Je ne peux pas la suivre. Si je revis encore cette journée, je vais mourir. D’ailleurs, je sens déjà ma vie me quitter. Le choc de la revoir. Mes jambes se mettent à la suivre. Je suis le chemin qu’elle vient de me tracer. Je sais ce qu’il va se passer. Ce soir, je vais disparaître pour de bon. Je ne survivrais pas cette fois-là à au ressouvenir de ce jour. Mon cœur ne bat pas plus. J’avance tout de même dans la lumière.
Quand j’arrive dans le parc, le soleil est à son zénith et il m’aveugle. Je cligne des yeux plusieurs secondes avant de retrouver ma vue. Je sens des yeux se poser sur moi. Instinctivement, je relève la tête. Les enfants sont à l’autre bout du parc, mais comme si une présence leur avait indiqué que j’étais ici, ils ont maintenant leur regard braqué sur moi. J’essaye d’esquisser un faible sourire, cependant, ils se sont déjà tous retourné pour jouer. Ensemble, ils forment un cercle. Je ne suis pas invité à y rentrer. Je n’en ai pas l’intention. Comme à mon habitude lorsque je viens ici, je m’assois dans l’herbe un peu plus loin de l’endroit où je suis arrivé. De là où je suis, ils ne peuvent pas me voir. Ou du moins, pas tant que rien ne leur indique ma position. Parce que pour moi, il n’y a pas d’autres réponses. Il y a une force inexplicable qui leur souffle les coordonnées exactes de mon emplacement. Je les épis tout en effeuillant des fleurs. Les heures passent peu à peu sans que je m’en rende compte, puis, je décide de rentrer. Ce n’est pas pour aujourd’hui qu’ils voudront de moi. Ils ne voudront jamais de moi. Pourtant, je ne les connais même pas. Pour tout dire, c’est même la première fois que je les vois. Ou plutôt, je les connais plus ou moins car je suis souvent venus dans ce souvenir pendant mes trois années d'emprisonnements. Mais je pourrais venir des millions de fois que rien ne changerait. Au moment où je leur apparaitrais, ils ne me connaitraient pas.
Je n’ai pas spécialement envie de m’éloigner, en fait, car ma sœur reste avec eux. Mes yeux l’enveloppent d’un regard protecteur. Enfin, je me détourne et reprend le chemin de la maison. Je sais ce qui m’attend là-bas. Je devais rester enfermer dans le placard encore aujourd’hui. Je n’ai pas le droit de sortir avant mes six ans. Et mes six ans, c’est demain. Alors, pourquoi je me suis enfui maintenant ? Je ne le sais même plus. Je crois, toutefois, me rappeler d’un mauvais pressentiment. J’arrive trop vite chez moi, à mon goût. J’ouvre la porte, et des gens me sautent dessus. On me frappe. On m’insulte. Et on m’expédie dans le bureau de mon père. J’arrive mal en point. Couvert de sang. Couvert de honte. Sauf qu’on ne la voit pas. Je fixe mes chaussures. Personne ne m’a encore demandé de parler.
- Anko… Je t’avais pourtant formellement interdis de sortir, n’est-ce pas ?
- Ou… Oui, père.
- Où est ta sœur ?
- Au parc.
- Sors.
Je sors du bureau la tête basse. Il n’a pas levé la main sur moi. En fait, il ne jamais touché. Même à ma naissance, il a gardé ses distances. Je n’ai pas grandis dans l’amour d’une famille. Je retourne au placard. Sombre et humide. Je compte. Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Six. Sept.
J’arrive jusqu’à quatre-vingt quinze mille lorsqu’on m’ouvre la porte. On m’attrape par les cheveux, et on me tire jusqu’à l’entrée. Je suis même obligé de descendre les escaliers en me faisant traîner. On me lâche devant les pieds de mon père. Je n’ose pas relever la tête. J’ai mal partout. Mais je sais que je n’ai rien de cassé. Je ne peux pas me briser ne serait-ce qu’un os. Je suis trop solide. Quelqu’un me donne un coup de pied dans la mâchoire pour que je regarde mon père. J’obéis en silence.
- Où est ta sœur, Anko ?
- Au parc.
Les coups pleuvent. Ils me frappent tous. Pourquoi ? Je ne sais pas. Je ne comprends pas. Où est ma sœur ? Lui serait-il arrivé quelque chose ? Mon cœur se serre violemment dans ma poitrine. C’est impossible.
- Où est ta sœur ?
- Je… Je ne sais pas, père. La dernière fois que je l’ai vu, elle était au parc avec les autres. Je vous jure, père. Je ne l’ai même pas approché.
Les larmes coulent le long de mes joues. Le sel qu’elles contiennent brûle les plaies de la correction que je viens de recevoir. J’ai une nouvelle fois baissé la tête. Je ne supporte pas le regard glacial et inspecteur qu’il me lance.
- Bien. Tu l’as vu au parc la dernière fois ?
J’acquiesce. Il sourit.
- Très bien ! Tu vas aller me la chercher. Et si tu ne me la ramène pas à la maison dans vingt minutes, je serais dans l’obligation de te punir sévèrement. Compris ?
- Oui, père. Vous pouvez compter sur moi.
- Bien, Anko.
Je sors de la maison en courant. Je n’ai pas le droit à l’erreur, je dois filer jusqu’au parc, la récupérer, et rentré avec elle à la maison. Pourquoi m’envois-t-il alors que depuis ma plus tendre enfance, il ne m’a jamais laissé l’approcher ? Serait-ce un piège ? Tout se mélange. Il n’y a qu’une seule et unique chose que je dois faire pour le moment, et je ne dois pas m’éloigner de ce but : Ramener ma sœur saine et sauve chez moi.

Je peux continuer ?
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Mai - 13:04

hannn j'ai eu une illumination mais qui s'est avéré mauvaise --'

sinon j'ai lu ton 6ème chapitre avec une amie ... j'ai du lui expliquer ce qu'elle comprenait pas ... mais sinon sa va je commence a comprendre ... bien que le premier chapitre j'ai toujours pas compris ... a moins que ... oula sa surchofe chez moi ^^
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Mai - 15:49

dis anne, Anko, il est réelement comme Jane ?

hey j ai compris maintenant, avec ton message de ce matin, j'ai touuuut compris =) comme en SVT, jsuis trop fiere de moi ^^
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Mai - 1:14

Bon, je suis désolée, mais voilà une suite pas terrible...
C'est pas une question d'idée, parce que j'en ai plein...
Juste que je suis fatiguée, et que j'arrive plus à écrire malgré le fait que j'en ai envie...
(Je crois que je suis aussi compliquée que ma fic... ><'')
Donc, j'essayerais de faire mieux au prochain chapitre...


Chapitre 7:

J’arrive au parc essoufflé. Je sais où les trouver. Mes pas m’y dirigent comme dans un rêve. Je rêve. Non, je me souviens. Le même affolement dans ma poitrine se fait ressentir. Personne. Il n’y a personne. Je fais un tour complet sur moi-même en espérant les apercevoir quelque part. Etait-ce ça pas le piège ? La tête me tourne. J’ai couru comme un fou, et j’aurais grand besoin de me réhydrater. Sauf que ma mission n’a pas été remplie. Ma sœur n’est pas à la maison, mais encore quelque part dans la ville. Or, elle n’a que six ans. Enfin non, elle les aura demain. Comme moi.
Je sors du parc précipitamment. Elle n’a pas du aller bien loin. Je passe devant des ruelles. Brusquement, je m’arrête. Elle est là. Je l’entends. Sans même réfléchir, je m’engouffre dans le passage étroit. Les murs sont recouverts de graffitis auquel je ne fais pas attention. Car dès que j’ai pénétré dans cet endroit, j’ai su où elle était. Cachée derrière de vieux cartons détrempés par la pluie et la pisse. Je m’approche encore. Tout me donne la nausée ici, et je remarque assez vite que je ne suis pas le seul avoir eu envie de vomir. Seringue par terre. Sachets vides. Je ne serais même pas étonné de marcher sur un corps sans vie. Qu’est-ce que ma sœur peut bien faire ici ? Je suis devant les cartons. Elle parle toute seule. Mon prénom est souvent répété dans toutes ces phrases incohérentes. Je retire les cartons qui lui servaient d’abri. Elle sursaute, lève la tête et surprend mon regard. Son visage est gonflé. Du sang. Des larmes. Ses vêtements son déchirés, son corps est recouvert d’ecchymoses et de sang séché. Malgré tout, elle reste belle. Je me penche vers elle, mais elle grogne. On dirait un animal. Qui a osé ? Nos regards se croisent une nouvelle fois. J’y décèle de la peur et de la haine.
- Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui t’es arrivée ?
Elle ne répond pas et regarde dans le vague. Puis, elle se retourne une nouvelles fois vers moi. Ses yeux plongés dans les miens. De la rage, maintenant. Instinctivement, je recule. Mieux ne vaut pas que je l’énerve.
- Tu es bien lâche, Anko. Aurais-tu peur de moi ?
Que répondre ? Oui. Oui, j’ai peur. Elle me fait mal à me regarder avec cette lueur dans les yeux. Je ne sais plus très bien ce que je dois faire. Les paroles de mon père me reviennent. Je dois la ramener à la maison. Je la ramènerais à la maison.
- Fay, je dois te ramener à la maison. C’est père qui me l’a demandé. Tu peux marcher ?
- Je ne rentrerais pas.
- Pourquoi ? Ne dis pas des choses comme ça, ce n’est pas bien. En plus, si tu ne reviens pas, je me ferais punir.
- Ecoute-moi, Anko. Ouvre grand tes oreilles, et ne perd pas une miette de ce que je vais te dire. Lorsque je suis née, j’ai du lutter pour ne pas mourir. Et tu sais pourquoi ? Parce que déjà à la naissance, tu as essayé de me tuer.
Silence. J’essaye de me concentrer mais je n’y parviens pas. Je ne veux pas entendre les méchancetés qu’elle va me dire. Moi, je veux l’aimer, pas la haïr.
- Ensuite, tu as tué maman. Sans aucune pitié. Parce que tu n’en as jamais eu. Et puis, tu m’as volé tout l’amour de père. Il ne s’occupe que de toi, et ne jure que par toi. Je ne l’ai vu que deux fois depuis ma naissance, et à chaque fois, c’est de toi dont il parle. Je n’ai jamais reçut d’amour de ma famille. Tout sa par ta faute. Parce que tu existe, et que tu ne devrais pas. Tu sais ce que c’est la pire chose au monde ? C’est de devoir en arriver à mourir pour prouver qu’on existe ! Si ce soir, je ne rentrerais pas à la maison, c’est parce que je vais mourir, ici.
- Arrête, Fay ! C’est horrible ce que tu dis ! Je… Je… Je t’aime, moi.
J’ai tout avoué. Les larmes coulent le long de mon visage. Je sais très bien qu’elle n’arrêtera pas. Elle n’est qu’à la moitié de sa vengeance. Elle veut me faire souffrir. Elle sourit. Ou plutôt, un rictus se forme sur ses lèvres :
- Vraiment ? Je ne dirais pas la même chose. Tu sais, personne ne t’as jamais aimé. D’ailleurs, personne ne t’aime et ne t’aimera jamais. A part peut-être père.
- Je sais.
- Et…Et tu sais quoi, Anko ? Tu n’es qu’un monstre ! Ne crois pas instant que l’on puisse être semblable, tout nous sépare. En réalité, juste nos enveloppes charnelles se rapprochent l’une de l’autre. Mais regarde-moi, Anko, regarde-moi ! Je suis bien plus belle que tu ne le seras jamais !
Je la regardais. C’est vrai qu’elle était belle ma sœur. Même avec ses blessures, elle était magnifique.
- Et toute cette beauté ne me sert à rien. Au fond, je crois que j’aurais préféré être comme toi. Être un monstre sans âme. Je suis jalouse, Anko… J’aurais aimé te ressembler.
- Tu divague, Fay… Rentrons, s’il te plaît.
- Achève-moi, s’il te plaît.
- Pardon ?
- Tu as bien entendu. Achève-moi. Chaque jour que je vis ici est une horrible torture. Alors, je t’en pris, achève-moi. Tu as dis que tu m’aimais, non ? Prouve le moi !
Sur ces mots, elle attrape une bouteille a côté d’elle et la brise par terre. Je la regarde un peu stupéfait, et je comprends trop tard. Avec le morceau cassé qu’elle tient encore dans la main, elle se creuse des entailles dans la peau. Toujours un peu plus profonde. Elle s’arrête. Je sais ce qu’elle attend de moi. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas tuer ma propre sœur. Qu’elle m’aime ou non. Ca m’est impossible.
- je souffre, Anko.
Je m’approche d’elle. Elle aimerait remuer, mais elle ne peut plus. Je plonge mon regard dans le sien, et me relève. Des pas se font entendre. On hurle mon prénom et celui de ma sœur. Ai-je fais le bon choix ? Je lui jette un coup d’œil. Son visage est serein. Une dernière larme coule. Oui, j’ai fais le bon choix.
On m’attrape, on me frappe, on me traîne dans jusqu’au bout de la ruelle et on me lâche aux pieds de mon père. Je n’ai rien à dire. Si ma sœur est morte, c’est par sa faute. Elle voulait juste qu’il l’aime. Je suis au sol, et tout à coup, je sens toute ma peau me brûler. Je me tords de douleur. C’est comme si on mon corps entier était incendié. Je hurle en espérant arrêter le mal qui me ronge. Qui me fait-ça ? Je n’ai jamais ressentis une telle blessure. J’entends les autres qui commencent à s’affoler. Que se passe-t-il ? Je sens un voile noire s’abattre devant mes yeux. Puis, le supplice reprend au niveau de mon visage. Comme si je n’avais jamais faillis m’évanouir, je ramène mes mains sur mon visage pour essayer d’atténuer la souffrance. Mais ce que je sens me terrorise. Mes doigts touchent des choses visqueuses, un liquide chaud… Du sang ? Cette idée m’écœure. Je tente en vain de me calmer, et d’apaiser ma torture par des pensées positives. Mon père aurait-il un tel pouvoir ?
Soudain, tout s’arrête. Je respire bruyamment. Je tends l’oreille et je surprends des phrases :
- Vous avez vu ça ? Mon Dieu, ce garçon n’est pas humain !
- C’était affreux… Croyez-vous que toute la famille est capable d’une telle horreur ?
- Monsieur, votre fille ne vit plus ! Il faut arrêter cet enfant, c’est un monstre ! Qui sait ce dont il est encore capable…
Que s’est-il passé ? Je ne comprends plus rien. Pourquoi sont-ils tous dégoûtés ? N’ont-ils donc pas entendu ma sœur me supplier de la tuer ? Ce n’est pas après moi qu’ils devraient en avoir. J’accuse toujours tous les coups qu’on m’envoie, sans jamais ne dire un mot. Mais aujourd’hui, c’est différent. Je n’en peux plus. Pourquoi dit-on que je suis un monstre ? Je ne sais même pas ce que j’ai fais de mal. Je sais cependant que maman est morte pendant l’accouchement. Est-ce vraiment de ma faute ? Je ne crois pas. Mais qui alors est allé dire ce mensonge à ma sœur ? Son souvenir commence à me détruire. Penser que je ne pourrais plus jamais la revoir sourire. Penser que je ne pourrais plus jamais la revoir. Je m’accroupis, et me met à vomir, cependant, je ne crache que de la bile. Je m’en veux tellement que je me demande de quelle façon terrible, je pourrais me faire mourir à mon tour. Puis, tout à coup, je revois la souffrance dans ses yeux. Je me rappelle la dernière réflexion que j’ai eue à son sujet. Non, la tuer était la bonne option. Du moins, pour elle. Pour moi, c’était un dilemme, et il n’y a pas de meilleure solution. Je sais que maintenant, c’est mon tour. Je ne peux vivre sans elle. Elle est celle que j’aurais toujours voulu être. Si je n’avais pas eu cette satanée différence, à l’heure qu’il est, nous serions ensemble en train de rire.
Je regarde mes mains, et m’aperçois qu’elles n’ont rien. Pas une cicatrice, pas une égratignure. Je me mets alors à observer mes bras. Pas un bleu. Pas une trace de sang. Je suis surpris. Je me relève. Pas un seul de mes membres ne me fait mal. Pas une seule courbature. Ma peau est toujours aussi pâle que d’habitude. Mes mains sont toujours les mêmes. Il n’y a aucuns changements notables à constater. Pourtant, je sens que quelque chose m’est arrivé. C’est à ce moment qu’une brise vient déplacer une mèche de mes cheveux. Je regarde ces derniers, et ne peut retenir une exclamation. Mes cheveux m’arrivent aux hanches, et avant, ils m’arrivaient jusqu’aux oreilles. Comment ont-ils put pousser aussi vite ? J’ai peur. J’ai peur de ce qui ce qui vient de se produire.
Mes yeux croisent ceux de mon père. Contrairement à ce que je pensais, il n’est pas énervé contre moi, il a même l’air très fier. Je plonge mon regard dans le sien. Il n’y a aucune trace de pitié ou de tristesse. Pense-t-il seulement à ma sœur ? A ce moment, je sais exactement ce que je vais faire. Lui, cet être abominable et abjecte, je vais le torturer jusqu’à ce que mort s’en suive. Car il est hors de question qu’une personne aussi cruelle existe. Une lueur me fait soudain comprendre qu’il a pris conscience de la situation dans laquelle il se trouve. J’essaye de mettre le paquet en l’hypnotisant pour ne pas qu’il décroche son regard du mien. Toutefois, après l’avoir déjà fait une fois, je ne me sens pas capable de le refaire une seconde. Je m’accroche malgré tout. Autour de nous, plus personne semble suivre le combat mental qui se passe. Puis, en un éclair, je me retrouve par terre à suffoquer. J’y étais presque. Mon poing s’abat sur l’asphalte. Mon père se met à rire. Un rire glacial. Je me retrouve terrifié à l’idée de mourir et suis pris de tremblement. Des ondes positives envahissent alors mon corps, et la perspective d’être tuer ne mets plus si désagréable. Après tout, n’est-ce pas ce que je désirais le plus au monde il y a quelques secondes ? Sous les yeux étonnés de mon père, je me redresse et lui fais de nouveau face.
- Anko… Mon petit Anko… Tu es bien naïf. Tu pensais pouvoir m’anéantir ? Et même si ça avait été le cas, tu crois vraiment qu’après tu te serais détruit ? Nous sommes pareil, toi et moi. Tu te serais mis en tête de vouloir régner sur le monde. Tu aurais eu des envies de puissances et de vengeances. Des envies de meurtres. Tu aurais tués tout ceux qui se trouve dans cette ruelle, avec nous. Mais tu as échoué. Et maintenant, je vais devoir te punir pour éviter que tu recommences une seule de tes bêtises.
On me tire dessus. Je sens les somnifères agir, et mon corps faiblir. Je lutte. On tire de nouveau. Je sais qu’au bout d’un moment, je tomberais. Sauf qu’en attendant, j’ai un plan pour m’éliminer. Mon corps, bien que très puissant, ne pourras pas contenir une trop grande dose de cette drogue. Plus j’en recevrais, plus j’aurais de grandes chances d’en finir avec la vie. Mon père me met la main sur mon épaule. Premier contact humain avec lui. Malgré moi, mon cœur se met à battre de façon désordonné. Qu’est-ce que ça aurait été si ma sœur m’a seulement effleuré ? Il doucement à l’endroit où sa main se tient. Je sens mes genoux pliés. Il a le pouvoir, et il le fait sentir. Bien qu’il soit en train de me prouver ma faiblesse, je ne peux contenir toute la vague d’émotion qui fait surface. Je crains de frôler la crise cardiaque tant mon cœur cogne fort dans ma poitrine. Il me lâche. Je suis à terre, et l’animosité que je ressentais quelques minutes auparavant pour lui refait surface.
- Tu sais, Anko, tu n’es pas un petit garçon très malin. Si tu avais été un tant soit peu plus intelligent, tu ne te serais pas attaché à ton idiote de sœur. Elle était tellement faible. Tellement pleutre. Non, vraiment, je te pensais un peu plus perspicace.
- Vous… Vous… êtes… trompé…
- Oui et non. Disons que je pensais que tu avais compris depuis longtemps que ce qui compte véritablement, ce n’est pas l’amour, mais la haine. Que devient-on lorsqu’on est amoureux ? Un pauvre être dénué de sens. Quelqu’un de fleur bleu, et de complètement stupide. Lorsque l’on hait une personne, toute la rage que l’on a contre elle, on peut la changer en colère contre le monde entier. Ainsi, on devient plus fort. Tu tireras leçon de tes erreurs. A présent, je vais t’infliger une punition qui te rendra haineux. J’ai besoin de toi, Anko… Sauf que je n’ai pas besoin d’un petit Anko faible et lâche.
Le son de sa voix se fait lointain. Le voile noir m’a enfin rattrapé. Je sombre dans l’inconscience. Au plus profond de moi, j’espère mourir. Et encore plus profondément, j’espère que je retrouverais ma sœur un jour, et qu’elle m’aimera malgré l’apparence que je viens maintenant de revêtir. Maintenant, je suis aussi belle qu’elle. Du moins, je l’espère.
J’entends mon cœur battre follement rien qu’en imaginant la revoir. Je sens que je m’envole. Peut-être que les drogues ont réellement été données à trop grandes doses dans mon corps… Peut-être… De toute façon, quoiqu’il arrive, je suis sûre de mon amour pour elle. Et grâce à lui, je braverais tous les dangers.
Une claque et des hurlements essayent de me sortir de ma torpeur. Qu’est-ce qui se passe encore ? Ne peut-on donc pas me laisser en paix ? « Viens Anko, viens mourir », me murmure la voix de ma sœur. Brusquement, je n’ai qu’une envie. Que mon cœur s’arrête de battre.

Ca vous plaît, à vous ?
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeSam 17 Mai - 0:18

ouahhhh ! trop bien ecrit !!!!!!! j'adore (un peu dure a comprendre mais j'ai vu pire !) en tout cas c'est magnifique !!!!
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Mai - 0:43

New lectrice !!
C'est dur a comprendre mais j'adore !


J'ai pensé a un truc pendant le chapitre 6 quand il arrive au parc et que les enfants veulent pas etre avec lui. Ton persnnage tu te serai pas inspiré de Gaara du manga Naruto ?
Sa m'a fait pensé a ca aussi avec ton avatar.


Sinon a part ca j'adore ta fic et je veux la suite stp !!
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Mai - 1:29

Plus ou moins...
Disons que oui, Gaara a été en effet une source d'inspiration sur certain passage ou sur certaine façon de penser (je sais pas si j'y serais arrivée toute seule), son histoire étant magnifique... Mais ce n'est pas la source première. Ce n'est pas lui, ma muse... (Je m'enflamme un peu toute seule, là... ><)
Mon avatar ? Quel avatar ? Oh Gaara... ^^''
Non, mais en fait, ça se voit trop pas, donc je vais devoir avouer qu'en effet, j'aime bien le petit Gaara ! XD
Sinon, je te remercie de lire, bien que se soit difficile à comprendre. (A part pour Wendy, peut-être...)
Quant à la suite... =)
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Mai - 13:12

j'aime toujours autant ^^ vivement la suite surtout que j'ai de moins en moins de question xD
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Mai - 21:59

hey j ai tenu mon parie, Aurore à comprit en une soirée, sur notre lit à deux balles où on arrivait pas à dormir à cause des ressorts, je lui est expliquer en une phrase et elle m'a dit "oh ! c'est simple en faite" XD
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Mai - 1:40

Ouais ! J'ai réussi à écrire le chapitre 8 !!!
Pourtant, j'avais une de ses flemmes !
Bon, j'ai fais une suite super trop nulle... Le pauvre petit s'apitoie sur lui-même...
Lamentable...
Je l'aurais pas imaginé comme ça, va...
Il me surprend ce gamin... ><



Chapitre 8:


Je suis allongé sur le lit Bill. De l’extérieur, j’ai l’air complètement détendu, mais à l’intérieur, je bouillonne comme jamais. Mon cœur fait des accélérations dès que je pense à ma sœur. Mon estomac se contracte dès qu’un bruit suspect venant du couloir se fait entendre. Mon père. Tellement peur qu’il me retrouve. Je regarde le plafond blanc. Il n’est même pas écaillé. Tout beau, tout propre. Il n’y a pas de bruit dans cette chambre. Pas de mouches. Pas de moustiques. J’entends le bruit d’un objet qui tombe dans la salle de bien et une injure. Ca m’aurait étonné que je puisse être en concentration totale avec ce zigoto. Je souris bêtement à la peinture blanche qui me fait face. Il y a une demi-heure, je sortais tout juste de ma crise. Bill et Tom étaient là. Ils m’ont aidé à la surmonter, sans même me poser une question après avoir vu le teint de mon visage. Livide. Et cette peur qui régnait dans mes yeux. Tellement peur. Pourquoi j’essaye de lutter alors que mon destin est déjà tout tracer ? Je n’ai pas d’avenir. Je n’ai pas cette lumière qui clignote dans ce long tunnel noir pour me montrer le chemin. J’aimerais tant que l’on me guide. Une lueur quelconque dans les ténèbres. Mentalement, je me félicite car je sens mes yeux me brûlés. Quel gamin, je fais. Que dirait mon père s’il me voyait ? Que je suis pitoyable, sans aucun doute. Je ravale. Il ne manquerait plus que je m’écroule en larme. Cette fois-ci, je ne réchapperais pas aux questions. Je sens la fatigue me rattraper peu à peu. Même en ayant dormi toute une journée, avec mes mésaventures de cette nuit, je suis épuisé. Je ferme mes paupières et fait disparaître toute trace de lumière illuminant la chambre. Soit, ce n’est qu’une simple lampe de chevet, mais de la lumière émane quand même d’elle. Bill est depuis un bon bout de temps dans la salle de bain. Je ne sais pas depuis combien de temps exactement, mais je sais que ça fait bien plus de dix minutes maintenant, que monsieur s’est enfermé. J’ai envie d’aller frapper à la porte pour lui demander ce qu’il fabrique. Seulement, le voir sortir avec une serviette autour de la taille, ou du moins, l’imaginer, me rend mal à l’aise. Je ne comprends pas trop, mais les faits sont là. En tout cas, depuis que le verrou a été tourné, il n’y a pas eu le moindre bruit d’eau. Assez étrange pour quelqu’un qui voulait prendre sa toilette. Comment peut-on mettre aussi longtemps à se préparer à une heure pareille ? Son visage me revient alors en mémoire. Maquillage, naturellement. Quelle idée aussi de se tartiner la figure de noir ! Bien sûr, ça ne lui va pas si mal, mais bon. On met tellement de temps à l’appliquer puis ensuite à l’enlever. Pas très pratique, quoi. Et dire qu’il a osé me dire avant de partir : « Ne t’inquiète pas, je n’en ai pas pour longtemps ! Et puis, je mettrais encore moins de temps que d’habitude… ». Au fond, je n’ose même pas concevoir le fait qu’il puisse mettre encore plus de temps. J’entends alors l’eau s’échapper de la douche. C’est bien ce que je pensais. Il ne s’est pas encore lavé. Autant dire que demain à la même heure, on y est encore. J’ai besoin de bouger, c’est plus fort que moi. Au fond de moi, j’essaye de penser qu’il n’en a pas avec son lavage. Mais je n’arrive pas à me voiler la face. J’en ai certainement pour une heure à l’attendre. J’inspire, j’expire, j’essaye de garder mon sang froid. Depuis que je suis né, en fait, je n’ai qu’une envie : bouger. J’ai horreur de rester sans rien faire. Je déteste dormir, même si ça nous permet de récupérer et de ne plus penser. Penser que je peux être inactif me rend malade. Or, je ne fais rien. Je suis étalé sur ce lit à penser. En réalité, j’en viens encore à me demander comment j’ai fais toutes ces années lorsque j’étais enfermé dans ces petits endroits. Je me demande aussi pourquoi je ne suis pas claustrophobe. Je m’apprête à me lever et à aller frapper à la porte de la salle de bain pour prévenir Bill que je vais faire un tour. Comment resté ici plus longtemps. Néanmoins, me voila bientôt incapable d’esquisser le moindre mouvement. Je suis littéralement envoûté. Le chanteur du groupe Tokio Hotel. Il ne l’est pas pour rien. Tous mes souvenirs s’emmêlent sur les paroles de la chanson fredonnée. Je ne peux m’empêcher de laisser une larme s’écouler. Je la sens alors glisser le long de mon visage. D’abord, elle s’échappe du coin gauche de mon œil droit. Elle descend le long de ma joue, puis entame un virage pour aller le long de mon nez. Elle descend toujours, je la sens me chatouiller ma peau. Bientôt, elle fera le contour de ma bouche, puis, elle ira jusqu’à menton. Arrivé là, elle s’écrasera sur ce qui me sert de pyjama. C’est son destin. Toutes les larmes suivent le même parcours. Sauf qu’elle, elle s’arrête. Brusquement, elle ne bouge plus. Je remue doucement le nez pour la faire tomber, mais ça ne fonctionne pas. Alors, comme si elle annonçait un nouveau départ, je sombre dans les bras de morphe.
Je me réveille gelé. C’est bien l’une des premières fois qu’une telle chose m’arrive en trois mois. Depuis que je suis à l’hôtel, dès que j’ouvre les yeux, je me mets à gémir, et j’ai chaud. Anormal. Je me roule en boule pour essayer de conserver un tant soit peu de chaleur corporel, mais échoue lamentablement. J’ouvre alors les yeux et m’aperçois qu’il fait étrangement noir. Je ne tire jamais les rideaux dans ma chambre. D’ailleurs, si j’ai froid, c’est parce que ma couverture a disparut. Or, je ne bouge pas dans mon sommeil, donc, impossible qu’elle soit tombée. Quelqu’un émet alors un grognement à côté de moi, et je souris. Bill. Sa chambre. Moi. La salle de bain. Je me relève et me penche sur lui. Il est complètement endormi. Du moins, je crois. En tout cas, sa respiration est régulière. Je m’assois en tailleur sur le matelas et réfléchis. Je n’ai pas beaucoup de solutions. Deux. Soit je reste ici et prend le risque que mon père me découvre. Soit je pars et je prends le risque de me faire traquer dans la rue. Dans un cas, je mets la vie de Bill et des autres en péril. Un grommellement et un bruissement de drap me font prendre ma décision. Machinalement, je remonte la couverture qui a glissée sur ce corps endormis, puis, je me lève et prends la directions de la sortie. J’arrive devant la porte et attrape la poignée pour l’abaisser. La nuit d’hier me revient. Leur tête penché au-dessus de moi. Ma respiration haletante. Les bras de Tom qui essaye de me rassurer. Bill qui va chercher un verre d’eau. Leurs yeux brillants. De la curiosité retenue à grande peine pour Tom. Une inquiétude inégalable chez Bill. Le sourire de Tom pour me souhaiter bonne nuit. Et la voix de Bill sous la douche. J’appuie un peu sur la poigné. Je n’ai pas l’intention de leur faire du mal après tout ce qu’ils m’ont apporté. Je me rappelle soudain ce que je porte. Une vieille chemise blanche. Rien de mieux pour attirer l’attention. Toutefois, je n’ai aucun autres vêtements à enfiler. ¨Plus je reste ici longtemps, plus j’augmente les chances de mettre nos vies en péril. Je vais l’abaisser d’un coup, puis me ravise. Je ne peux pas. Je suis trop lâche, et je dois bien l’avouer, l’inconnu me fait un peu peur. Non. L’inconnu ne me fait pas peur, mais partir d’un endroit où je me sens protégé et aimé, oui. Sans même en être conscient, tout ceci n’est qu’une question de volonté. Je me recule. Puis hésite de nouveau. Ai-je réellement le droit de les tromper ainsi ? Ai-je vraiment le droit de mettre leurs vies en jeu sans leur en toucher un mot ? Je vais me rapprocher de la porte, quand je surprends un bruit venant de derrière. La peur me saute dessus. Je reste paralysé tandis que quelqu’un fait jouer le mécanisme la porte. La porte s’ouvre sans un grincement et une silhouette apparaît dans l’entrebâillement. Elle est si haute et si large, qu’elle cache plus ou moins la lumière du couloir. Serait-il possible qu’il est déjà remarquer mon absence et qu’il envois quelqu’un me chercher ? Je regroupe toutes mes forces, prêt à passer à l’attaque lorsqu’une voix se fait entendre :
- Bill ?
L’interpeler se met à grogner et se retourne dans son lit. Je ne pas comment, mais je sens qu’il est épuisé, voire plus. Il faut dire que c’est normal, après son concert, moi puis sa toilette. La personne est maintenant entrée dans la chambre, et elle se met à rire. Il se dirige vers le lit. Je pense qu’elle a la ferme intention de le réveiller. Sans réfléchir, je m’interpose entre elle et le lit. Je constate alors que je fais face à un colosse. Il ne manquait plus que ça. Dans quel pétrin me suis-je encore fourré ? Je plisse les yeux et me met le détailler. A la base, je l’aurais bien pris pour un garde du corps, mais vu ses vêtements. Pendant que lui me regarde étonné, je commence à le dévisager. Ses traits me sont familiers, et je ne tarde à me souvenir où je les ai aperçus. Hier, sur la table basse. Il y avait ce magazine, avec tous les membres du groupes. Ce grand gaillard fait partie des Tokio Hotel. A vrai dire, si je ne l’avais pas vu sur cette revue, je n’aurais jamais pensé qu’il puisse faire une carrière dans la musique. Comme quoi, il ne faut vraiment pas se fier aux apparences. Comme pour me rappeler la mienne, une mèche de cheveux vient me chatouiller le nez, et intérieurement, je me mets à rire. Plus les jours passent, plus je commence à comprendre la phrase : « L’habit ne fait pas le moine. ».
- Il dort. Il a encore besoin de se reposer.
- D’où est-ce que tu sors, toi ?
- Du lit de Bill.
- Quoi ? Bill a couché avec une gamine de dix ans ?
- Moins de bruit ! Neuf.
- Quoi neuf ?
- J’ai neuf ans, pas dix. Puis en plus…
- Mais… C’est pas possible ! Y a que Tom pour faire des trucs pareils !!! Franchement, il y a mieux comme blague ! T’es qui ?
Je soupire. Je n’ai pas vraiment envie de parler encore avec quelqu’un d’obstiné :
- Anko. Neuf ans. Je n’ai rien fais avec Bill. Pour ton information, je suis un garçon.
Il me regarde bouche-bée. Je sais bien que le plus souvent, c’est l’effet que je produis sur les gens, mais je ne peux m’empêcher de penser que je suis tombé sur un demeuré. En résumé, on a un mariole, un fureteur, et un débile profond. Si le dernier membre est pareil qu’eux, j’ai hâte de le rencontrer. A vrai dire, ils me plaisent bien tous les trois, même si lui, je ne le connais pas encore. Peut-être sera-t-il détestable… Je remarque à ce moment qu’il n’a pas changé d’expression. Surprenant !
- Ferme ta bouche, tu vas avaler les mouches.
Comme s’il n’attendait qu’une invitation de ma part, il la referme. Ses traits prennent ceux d’une concentration totale. S’il essaye de penser, à mon avis, c’est légèrement raté. Il me donne envie de rire. Même moi, je ne fais pas cette tête quand je réfléchis. Ils sont vraiment étranges tous les trois. Il regarde dans le vague. Je sens qu’on va y rester des heures, et ça commence vaguement à m’énerver. Comme pour me rappeler mes besoins vitaux auxquels je ne pense pas guère, mon ventre se met à gargouiller. Le garçon regarde mon ventre d’un air ahuri. Aïe. C’est vraiment mal barré. Ou bien il est totalement endormi, ou bien il a les capacités mentales d’une moule. J’ai soudainement une grande envie de le secouer et lui crier que j’ai faim. Un deuxième gargouillement se fait entendre. Je relève la tête et sourit. Je ne suis pas le seul à avoir besoin de manger. Il relève un peu sa tête et nos regards se croisent. Il me sourit à son tour, et me dit :
- Tu sais quoi Anko ? Je crois qu’il serait préférable qu’on parle de tout ça en mangeant morceau. Allez viens, gamin.
- Gamin ?
- Tu as cru que tu pouvais tromper mon œil de lynx, hein ? Je l’ai lu dans tes yeux, ne cherche pas.
Je suis surpris. Il est peut-être plus malin que ne le laisse paraître son air de gorille attardé. Même si je ne comprends pas trop comment il a pu lire dans mes yeux. Cependant, ce qui me stupéfie encore plus, c’est qu’il est la troisième personne à m’accepter. Si le dernier est semblable à eux, alors, je pense que je m’intégrerais sans mal dans le groupe. L’idée de m’en aller mais complètement sortit de la tête. Une main attrape la mienne. Je relève la tête et sourit une nouvelle fois malgré moi. Il m’emmène alors hors de la chambre. Ensemble, nous nous dirigeons vers le restaurent de l’hôtel. Ensemble. Mon cœur vient d’avoir un raté.

Ca plait toujours même si ça devient un peu niais sur les bords ? ><
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeVen 30 Mai - 19:37

niais ? un peu certes mais j aime bien
continuuu
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeDim 6 Juil - 2:58

Réussi. Finis le chapitre 9, qui est... Décevant ! ^^''
Pas de description, pour cause de trop de flemme.
Allez, Mauvaise Lecture... Si des gens lisent encore...

Chapitre 9:

Un mois de bonheur, de bien être. Je crois qu’au fond, je n’en pouvais plus. Quand comme moi, on a vécu sa vie dans une souffrance indescriptible, quoiqu’il arrive, on ne croit plus en rien. Alors, depuis une semaine, j’en étais à espérer qu’il se passe quelque chose. C’est avec cette pensée d’esprit que j’ai donc commencé ce que tout le monde espérait. On se rend vite compte d’une chose quand on tue quelqu’un, c’est qu’on en veut toujours plus. Plus de sang, plus de cri. La vengeance est un plat qui se mange froid, et c’est le meilleur que je connaisse. Je ne crois pas que Dieu ou quoique se soit me punira des meurtres que je commis. Pourquoi ? Pour la simple raison que s’il ne voulait pas que j’assassine ces personnes, ils ne leur auraient pas permis de me traiter de la sorte. Pendant longtemps je me demandais qui j’étais et pourquoi j’étais venu au monde. Maintenant, je crois avoir compris. Je suis né, parce que mes parents avaient besoin d’un enfant. Un héritier, une héritière, peu leur importait. Et normalement, j’aurais du mourir, c’est ce qui était prévu. Né en second, je n’aurais pas du avoir le droit de vivre. Sauf que j’avais ce pouvoir. Je suis donc devenu une arme. Un objet qu’on utilise à sa guise. Malheureusement pour mon père, je me suis débarrassé des chaînes qui m’encombraient. C’est là qu’en plus, sont intervenus les Tokios Hotel. Un peu de répit dans une vie harassante. Ce qui est dommage, c’est que Gustav est tout découvert. Ce secret, ce pouvoir. Mon répit est finit. Ce soir, j’ai tué Gustav Schäffer, personne trop perspicace et curieuse à mon goût. Bon soit, mon temps de repos s’était déjà écroulé hier, lorsque j’ai, malencontreusement, n’allez pas vous imaginez des choses, assassiné mon père. Je l’ai menacé, et il est tombé dans les escaliers. La tête explosée contre le carrelage, des bouts de cerveau étalé un peu dans les escaliers. Pour l’aider à rejoindre l’enfer, j’ai enlevé ses boyaux pour les éparpillé un peu partout dans la maison. Et finalement, je suis rentré à l’hôtel après être tombé sur un carnet. Rangé sous ma chemise, j’ai fais le chemin, le cœur battant. Arrivé à l’hôtel, je me suis rappelé qu’il fallait que je dorme dans la chambre de Gustav. Sauf que ce bougre ne dormait pas encore, il m’a donc vu débarquer dans la chambre. Un peu étonné, il n’a cependant, pas posé de question. Et ce soir, il a demandé à me parler.
- Anko, je dois te parler.
- De quoi ?
- De ton carnet. Je suis tombé dessus par hasard.
- Tu l’as lu ?
- Oui. Quel est ce pouvoir que mentionne ton père ?
- T’occupe, ce ne sont pas tes affaires.
- Un peu quand même. D’ailleurs, pourquoi es-tu rentré si tard l’autre soir ?
- Hé du calme. T’es pas mon tuteur, t’as pas besoin de savoir. C’était privé, et comment pourrais-je définir ça ? Un moment familial très excitant.
- Familiale ? Je croyais que tu n’avais plus de famille…
- Tu m’ennuis Gustav. Arrêtons là cette conversation, je suis fatigué.
- Bien sûr, et tu vas encore aller faire un tour je ne sais pas où ce soir, hein ? Je ne suis plus dupe, Anko. Qu’est-ce qui se passe ?
- S’il te plaît, Gustav, si tu continu à autant insister, tu auras pas mal de problèmes.
- Menaces ?
- Conseil.
- Anko, quel est ce pouvoir ? En quoi es-tu dangereux ? Je peux t’aider, tu sais.
- Non. Personne ne le peut. Ni toi. Ni moi. Ni Dieu.
- Tu as eu une sœur, pas vrai ?
- Ne parle pas d’elle, s’il te plaît. Bon, tu commences à sérieusement m’ennuyer, je vais prendre une douche. Bonsoir.
Je me suis alors enfermé dans la salle et j’ai glissé le long de la porte. Le carrelage froid contre mon postérieur. Pourquoi ma vie est-elle un cauchemar ? Pourquoi est-ce que je ne peux en parler avec personne ? Cette incompréhension qui me pèse. Gustav frappe à la porte. C’est qu’il insiste. Il me courre sur le haricot de plus en plus. Je ne vais pas tarder à craquer, surtout s’il continue sur le sujet à ne pas évoquer. Ma sœur.
- Hé, Anko ! Ecoute ce passage : « Ma fille est morte hier. Mon fils est enfermé. Tous les plans se déroulent comme prévus. Bientôt, IL deviendra l’arme ultime. Alors, je n’aurais plus besoin que de lui, jusqu’à se je décide de m’en débarrasser. ». C’est quoi cette histoire ? Je croyais que tes parents t’aimaient ?
- Fiche-moi la paix. Je n’ai pas envie de plaisanter ce soir.
- Je veux juste comprendre. Pourquoi nous as-tu mentis ?
- Ca ne te regarde pas, je te dis. Dégage.
- Je t’attends dans la chambre. Je n’abandonnerais pas, Anko. Je veux comprendre.
« Je croyais que tes parents t’aimaient ». Aïe. J’ai dis ça ? C’est bizarre. Je sors de la salle de bain, bien décider cette fois-ci à faire face à Gustav.
- Tu m’expliques ?
- Non. Désolé, Gustav, tu en sais trop.
- Quoi ? Qu’est-ce que tu vas faire ?
- Si tu avais lu plus attentivement le passage de ma naissance, tu aurais compris.
- Hum. Il est dis que tu es dangereux.
- Passe le carnet. Hum… Là. T’as pas les yeux en face des trous ou quoi ? « Fay est censée l’héritière, c’est ce que veut la coutume. Seulement, Anko me semble plus apte pour mes projets. D’après certaines rumeurs, ils auraient peut-être des pouvoirs psy. Je vais donc le laisser grandir le temps que ceux-ci se dévoilent. Si ce n’était pas le cas, il mourra sur les champs. ». Voilà. Qu’est-ce que tu veux de plus ?
- De quelles natures sont-ils ? Qu’est-ce que tu peux faire ?
- Désolé, Gustav. Ta vie s’achève ici. Tu voulais savoir, n’est-ce pas ? Alors écoute bien : Je vais simplement t’écrabouiller le cerveau à la simple force de mon esprit. N’ais pas peur, ça ne prendra pas plus de quelques minutes.
- Qu’est-ce que tu es ? Une sorte de démon ?
- Exactement. Adieux.
Démon. Monstre. Peu m’importe dorénavant. Je suis ce que je suis. Je ne vis que pour moi et ma propre survie. J’ai aimé les Tokio Hotel, aujourd’hui, je vais devoir m’en débarrasser. Un par un. Ma vie me fatigue. Quand j’aurais fini cette dernière épreuve, je m’allongerais dans une baignoire remplis d’eau, ou je me pendrais au lustre d’une de ces chambres luxueuses. Je n’ai besoin de personne. Depuis un mois, le fantôme de ma sœur a fait place à un souvenir douloureux. Je n’ai plus besoin d’elle pour vivre. Car j’ai tout compris. Le pourquoi du comment. Je suis né à d’un simple besoin, pas dans l’amour. Je n’irais pas jusqu’à dire que mes parents se détestaient, mais disons qu’ils se foutaient complètement du sort de l’autre. Avant même de naître, j’étais déjà condamné. Ma mère voulait une fille. Elle a prié tous les Dieux pour que se soit elle qui sorte en premier. Elle a préparé sa chambre, et a acheté ses vêtements, sans même douter une seconde. Pourtant, j’aurais pu naître avant elle. Encore que… Ensuite, si j’ai ses pouvoirs, c’est bien qu’il y a une raison ? C’est simple. Je suis bel et bien une arme ultime. J’étais le seul à pouvoir tous les détruire. J’ai finis le boulot. J’attends mon heure, en attendant, je dois m’amuser encore un peu. Je n’ai jamais eu l’intention de leur faire du mal, mais ils vont tout découvrir. De toute manière, la seule chose qui me préoccupe, c’est de savoir comment je vais mourir. Comment ?
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Juil - 1:07

C'est pas decevant mais super genial !
La suite !! stp
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:32

fic mise en mystère ce jour car pas de suite depuis le 14/07/08 ...
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitimeLun 13 Oct - 14:09

2ème avertissement de destruction le 13/10/08 ==> si pas de réponse = destruction définitive dans 1 semaine !!
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MessageSujet: Re: [destruction 2] "Sadness And Sorrow"   [destruction 2] "Sadness And Sorrow" - Page 2 Icon_minitime

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