Je le vois me regarder comme une malpropre.
Je me dirige vers lui avec gentillesse.
Il me dévisage durant tout mon chemin.

… : Tu veux quoi toi ?

Moi : Oh rien juste une envie !

Je me retourne et avec tout mon élan, balance ma main dans son visage.
Je me dirige vers les filles et j’entends les rires de ses amis.
Il a honte et il me regarde avec mépris, je lui rend un petit sourire moqueur et entre en classe.

Lucilia : Mais tu es folle Mylène..

Moi : Quoi ?

Lucilia : Comment tu la claqué.

Moi : Je vit tout les jours que dieux fait dans l’insulte et le mépris alors de temps en temps ça fait du bien !

Lucilia et moi nous retournons vers cette chose, que l’on peut aussi appeler garçon.

Lucilia : Oh je reconnais ta bague sur sa joue !

En effet la marque de ma bague y était comme gravée.
On se retourne et on éclate de rire.
J’attendais ce moment depuis des jours, celui ou je pourrais enfin le claquer.

Les cours se terminent et je dois malheureusement rentrer chez moi.
Pas de cars…
Je décide donc de rentrer à pieds, il fait un peu froid mais cela met égale.
Le chemin va être long mais je m’en fiche, vous croyez que je veux rentrer chez moi.
Je ne me presse pas et continu tout en chantant mon chemin vers l’enfer.
J’arrive devant les portes et ouvrent.
Le visage de ma mère est plein de colère, elle me jette un ramassis de paroles

Mère : Mais tu étais ou ? Tu as vu l’heure ? Nan mais tu vas me tuer à force !! Tu ne fais que des conneries depuis que tu écoutes ces Tokio Hotel, je t’interdis tu entends, je t’interdis encore une fois d’écouter leur musique. Tu entends!!!!

Moi : JAMAIS, Toi aussi tu entends JAMAIS, Plutôt Mourir!!

Mon père me regard et ne dit mot, mon frère blanqué dans les escaliers regarde la scène.
Je monte et ma mère veut me rattraper.
C’est alors que je me mets à courir et m’enferme dans ma chambre je mets la musique à fond et cri de toutes mes forces.

Je reste là, à observer les dégâts que ma mère vient de faire.
Je n’y comprends plus rien.
J’ai fait quoi ?
Pourquoi ?
Pourquoi ?
J’entends des bruits parvenir de la cuisine.
Je sors de ma chambre les yeux embués.
Je me rapproche de la cuisine et écoute.
Mon père et ma mère.

Papa : Pourquoi tu fais ça ? Tu veux le malheur de notre fille.

Maman : Tu le sais très bien.

Papa : Ne me dit pas que c’est encore cette histoire.

Maman : Ne me juge pas !

Papa : SI tu lui avais dit aussi. C’est s’y compliqué ?

Maman : Je ne peux pas lui dire, sa me déchirerais. J’ai peur de sa réaction.

Papa : Elle a le droit de savoir quand même.

Je sens mon cœur s’accélérer.
J’ai peur d’un coup.
Dois-je continuer à écouter ?

Maman : Non

Papa : Si, elle a le droit. Tu lui as caché trop longtemps.

Maman : Arrête !

Ma mère prononce ces mots et mon cœur explose.