Merci les filles

P*tain, c'est fou comme il se ressemblent. Les mêmes yeux, le même visage, le même nez, ces mêmes lèvres gourmandes. Aaah ! Il faut que j'arrête, j'aurais presque envie d'y goûter.
Mais c'est vrai, je me répète, c'est sûr, mais je pourrais presque dire que c'est... Tom !
Bill (soit disant endormi) : Alors, tu trouves pas le sommeil !

Je recule ma tête vite fait, je suis morte de honte, j'étais en train de le scruter et lui il disait rien.
Moi : Euh non, j'y arrive pas...
Bill : T'as l'air bizarre, ça va ?

Je lui tourne le dos.
Bill : C'est parce qu'on est tous les deux presque à poil dans le lit, c'est pour ça ?

Ah bon ? Il est en sous – vêtements !
Bill : Si c'est pour ça j'peux aller sur le canapé, j'vais pas en faire une dépression non plus !
Moi(gênée) : Non, ça va, je... euh... rien !
Bill : Dis ! Tu peux me parler tu sais, j'pensais que c'était clair après la discussion que nous avons eue. Y a pas de soucis à se faire.

Je me retourne pour être face à lui. Je vois encore Tom quand je le regarde.
Moi : Bah en fait, c'est c*n, mais vous vous ressemblez trop et ça, et ça...
Bill : …et ça te trouble vu les sentiments que tu as envers lui. (il prend ma main droite) C'est vrai, touche, nous avons le même visage...

Comme un réflexe je ferme les yeux, le visage de Tom commence à se dessiner dans mon esprit.
Il me fait parcourir tout son visage, je touche les lèvres de Tom... enfin, de Bill, seul le piercing est manquant. Mes yeux sont toujours fermés, je ne veux les ouvrir, j'ai son image dans la tête, c'est trop bon.
J'ouvre un peu les yeux, il tient toujours ma main et me dit :
Bill : Comme je t'ai dit, j'ai un lien spécial avec Tom, il arrive que quand il se sent vraiment bien, je le sois aussi et inversement. Et quand Tom est avec toi, il est bien et serein, je le ressens, je veux y goûter, ce n'est pas une question, laisse toi faire...

Ses mots, au final, plus que choquants ne me font pas d'effet. J'ai l'impression de voir et de sentir Tom, je me sens bien, je suis sûrement folle.
Bill lâche ma main, je sens une des siennes glissant sous la couverture. Il m'attire à lui en tirant sur ma culotte. Son torse n'est pas le même, un piercing au téton me fait frissonner. Pendant que ses mains de guitariste, enfin de chanteur, parcourent mon corps, je sens, je cherche une odeur particulière, un repère, sûrement. J'écoute sa respiration, son souffle glisser sur mon cou.
Il me surprend en se mettant à quatre pattes au dessus de moi, la couverture sur le dos.
Bill : Je veux y goûter moi aussi...

Ce regard, il a le même regard que Tom dans ce genre de situation. Ses mains qui effleurent mon corps me font bouillir. Il ne prend pas la peine de dégrafer mon soutien, il passe les mains en dessous et « pétrit » avec douceur. Ces sensations... Ce soutif le dérange vite, il me le retire. Il dessine le contour de mes seins avec des petits baisers. Cette bouche, ces lèvres, mais je n'ai pas le frisson que me procurais SON piercing. Sa langue fait le contour de mes mamelons, il passe une de ses mains pour rapprocher nos corps. Tom... Je me laisse faire, ses lèvres douces et brûlantes à la fois, montent jusqu'à l'arrière de mes oreilles. Il me mordille l'oreille.
Je perds patience, je veux voir ce visage qui me rassure. Je passe ma main dans son boxer pour l'intriguer. Ca fait son effet puisqu'il plante maintenant son regard dans le mien, CE regard... Il effleure mes lèvres avec les siennes, tandis que mes mains parcourent l'intérieur de son boxer, pour arriver à ses fesses. Il se cambre pour essayer de coller son corps au mien, mais n'y parvient pas. Il se venge en s'acharnant sur mes lèvres, je fais de même, ces p*tains de lèvres gourmandes me faisaient si envie... Une de ses mains caressent le tissu de mon shorty, à un endroit bien précis, tout comme Tom.
Son parfum animal m'enivre, il touche mon corps, retire mon dernier vêtement tandis que je bute sur son visage; je le touche et le retouche.
Moi (dans un soupir) : … Tom... Tom....han...

Je me stoppe, Bill ne semble pas gêné, mais je ne veux pas de ça...
Moi (remettant mon soutien) : Non Bill, je ne veux pas, j'ai mal, j'en deviens folle...

Il me regarde, un léger sourire au coin de la bouche. Bill s'approche et me dépose un baiser sur la joue.
Bill : Dors, ne t'en fais pas. Merci.

Il me couvre et se recouche. Malgré ses dires, il éteint la lampe de chevet et je m'endors vite.

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Il me couvre et se recouche. Malgré ses dires, il éteint la lampe de chevet et je m'endors vite.


Le bruit de l'eau qui coule me tire de mon sommeil. Je me redresse, regarde autour de moi, étonnée.
Moi (me frottant les yeux) : Ah oui, je suis chez Bill...

Je m'étire en baillant. Bill doit être en train de se laver, l'eau coule.
Je tourne la tête pour regarder en direction de la terrasse. Le soleil est déjà bien présent, il tape dans toute la pièce. Je tourne alors la tête pour voir Bill sortir de la salle de bain en boxer moulant.
Bill (se séchant les cheveux) : Ah ! Tu es enfin réveillée (rires) tu dormais comme une marmotte. (il s'approche) En même temps, tu en avais besoin.

Il me dépose un petit bisou sur le front en signe de bonjour, je lui réponds alors par un sourire. Il s'éloigne et se place devant la porte -fenêtre de la terrasse.
Bill : On est partis pour une journée ensoleillée ! (il tourne la tête en ma direction) Va te laver pendant que je m'habille. Tu as besoin d'aide ?
Moi (aussitôt) : Non, non, merci, je vais me débrouiller.

Vu ce qu'il s'est passé hier nuit, je vais éviter tout contact charnel poussé.
J'attrape mon fauteuil sous son regard et me laisse glisser pour m'y installer. Je traverse la pièce et rejoins la salle de bain. Tant mieux, il y a une cabine de douche, je n'aurai pas besoin de son aide, heureusement.
Je prends ma douche rapidement et ouvre la cabine de douche, je me stoppe net quand je vois Bill en train de se maquiller juste à côté.
Il tourne la tête.
Bill : Oh j'tai fait peur, désolé. Tiens, attrape !

Je me reçois la serviette en plein visage, je me sèche à l'intérieur de la cabine. Je ne vais pas me sécher devant lui non plus !
Bill (se maquillant) : Je t'ai déposé des vêtements sur le côté. Les tiens te tiendront beaucoup trop chaud, vu le temps d'aujourd'hui.
Moi : Ah ! Ben... merci.

Je le regarde, il tourne la tête.
Bill : Quoi ?
Moi : Ben, j'aimerais bien m'habiller...
Bill : Ah, et bien sors !

Bon, ok, j'ai compris le message. Faudrait lui donner des leçons de savoir vivre à celui là.
Je me débrouille pour me caler dans mon fauteuil, enroulée dans ma serviette. Avant de sortir, je prends les affaires qu'il a déposées.
Je rejoins la chambre et passe mes jambes dans un pantalon moulant en cuir noir. Ah Bill !
Moi : C'est quoi ce pantalon, il l'a acheté dans une maison close ou quoi ?!

Ce pantalon me colle tellement, que j'ai l'impression de ne rien porter en bas.
Je prends son T -Shirt, inquiète, mais ça va, il ne semble pas si petit. J'enfile donc ce T Shirt gris et rouge. Au début tout va bien, mais une fois enfilé, je me rend compte qu'au niveau des seins, ça coince !
Bill sort de la salle de bain, bien maquillé et coiffé.
Bill (le sourire visé aux lèvres) : Et bien voilà, c'est très bien comme ça !

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Bill sort de la salle de bain, bien maquillé et coiffé.
Bill (le sourire visé aux lèvres) : Et bien voilà, c'est très bien comme ça !
Moi : Nan, mais tu plaisante, je suis complètement comprimée, moi, dans ces vêtements !
Bill : Mais non, ça met tes formes en valeur, et puis tu sais, y'a des gens qui aiment ça, hein (grand sourire).

Je ne cherche pas à comprendre, ce mec est trop bizarre quand ça lui prend.
Bill (en s'approchant) : Manque plus qu'un léger maquillage pour finaliser tout ça !

J'hallucine, j'vais ressembler à quoi moi. Pourtant je ne discute pas.
Il dépose sur mon visage, un peu de fond de teint et du blush. Pour mes yeux du mascara, et ma bouche un rouge à lèvres discret.
Il recule et m'ausculte, tout sourire.
Bill : Tu es...

Il n'a pas le temps de finir sa phrase, que quelqu'un frappe à la porte.

Il n'a pas le temps de finir sa phrase, que quelqu'un frappe à la porte. Il part pour ouvrir, j'en profite pour m'approcher d'un miroir.

En fait ça va, ça passe. C'est moins horrible que ce que à quoi je m'attendais.
Bill : Jessica ? Qu'est -ce qui s'passe ?
Je tourne et vois Jessica. Elle paraît étonnée de me voir ici, puis finit par venir me saluer.

Jessica : Andréa, n'est -ce pas ?
Moi : Oui. Tu es bien Jessica ? La copine de Georg ?
Jessica : Oui oui.
Bill : Pourquoi t'es venue, y'a un problème ?
Jessica : Il fallait que je te parle, j'en peux plus.

Bill désigne le canapé à Jessica, puis me fait signe de les rejoindre.
Jessica : Sérieusement, j'commence à en avoir marre de Georg.
Bill : Attends, attends. Tu ne comptes pas le quitter quand même !
Jessica (abaissant la tête) : Pas loin... J'en ai marre, il n'est jamais là. Quand il est avec moi, il pense et parle tout le temps du groupe.
Bill (nous regardant toutes les deux) : Bon, là je m'adresse à vous deux. Vous n'avez pas forcément choisi de tomber amoureuse d'eux, mais vous devez accepter qu'ils fassent partie du groupe. Vous les prenez en sachant très bien que vous prenez le groupe en même temps. Jessica tu aimes Georg et Georg Listing, le groupe fait partie de sa vie, essaye juste de trouver ta place.
Jessica (les larmes aux yeux) : Tu sais, je commence vraiment à douter de la force de notre couple...
Bill : Je pense que tu devrais lui en parler à lui.
Moi : Si je peux me permettre, fais lui comprendre que s'il tient à toi et à VOTRE relation, parce qu'après tout, ça se construit à deux, fais lui comprendre qu'il faut qu'il essaye de faire la part des choses et qu'il te laisse une place, la place que tu dois avoir dans sa vie...

Ils me regardent tout les deux, les yeux ronds.
Bill (rires) : Le truc qui me fait rire chez toi, c'est que tu peux donner de très bons conseils amoureux, mais ta vie amoureuse est chaotique !

Je baisse la tête.
Jessica passe son index sous mon menton pour me forcer à relever la tête, avec un regard tendre elle me dit :
Jessica : Tu m'as aidé, à mon tour... Qu'est -ce qui ne va pas ?
Moi : Mais rien...
Bill : Tu veux rire ? Je t'explique, Tom et Andréa sont fous l'un de l'autre mais font tout pour se prouver le contraire. Andréa nie tout et préfère s'écraser et Tom fait le c*n et reste avec sa poupée.
Jessica : Ah Elle ! Tout d'abord, je tiens à te dire qu'avec Tom tu vas galérer, je trouve que c'est le plus difficile à cerner. Ensuite je ne pense pas que tu as échappé à sa réputation...
Moi : Non, mais je ne veux pas de ce gars là !
Bill : Arrête de te mentir cocotte !
Moi : Mais c'est plus compliqué que ce que vous pensez.
Bill : Non, je sais très bien. Pour virer Elle tu dois employer les grands moyens, et tu n'as pas à t'en vouloir, tu sais très bien ce qu'Elle pense de Tom.

Il n'a pas tort ce c*n.
Bill : Reprends toi en main, montre nous et surtout à lui que tu es forte et que tu ne renonces pas comme ça.
Moi : A quoi bon me casser la tête si je sais déjà qu'il ne veut pas de moi...

Moi : A quoi bon me casser la tête si je sais déjà qu'il ne veut pas de moi...

Bill laisse tomber sa tête entre ses mains. Il relève la tête pour me regarder droit dans les yeux.
Bill : T'es butée comme lui ma parole ! Vous avez juste besoin de temps, le temps de vous reprendre en mains tout les deux !

Un ange passe, le temps que nous méditions sur ces dernières paroles.
Jessica se tourne vers moi pour me regarder.
Jessica : Je pense que Bill a raison, il faut que l'on se bouge ! Moi, j'irai parler à Georg et toi prends le temps de faire le ménage dans tes sentiments, prends le temps pour te ressaisir.
J'ai vu qu'il y avait des béquilles là dans le coin.
Bill (souriant) : Ah bon ?

Jessica se lève du canapé et ramène les béquilles vers nous.
Moi : Oui, j'en ai marre que tout le monde se permette de me prendre de haut. Je ne suis plus une gamine, je travaille pour gagner mes sous, donc s'il faut que j'avance debout pour que les gens me prennent en considération, je le ferai...

Bill me regarde, le sourire aux lèvres.
Bill : Et bah voilà, c'est ce que je voulais. Et si nous commencions maintenant, il nous reste encore une heure avant l'enregistrement. Jessica, tu restes avec nous ?
Jessica : Bien sûr !

Bill me lève de mon fauteuil, en plaçant ses mains sous mes bras. Jess apporte les béquilles...

Voilà presque une heure que nous nous entraînons, j'arrive à tenir debout avec les béquilles, mais n'arrive pas à marcher avec. C'est déjà un très bon début...
Bill : Je suis vraiment content.
Moi : Merci beaucoup à vous deux, vraiment, merci beaucoup.

Ils me sourient un instant, puis Bill nous rappelle qu'il est bientôt l'heure.
Bill : Andréa, n'oublie pas ton sac et tes fournitures, il faut peindre aujourd'hui, David revient demain.

Avec tout cela, j'en avais presque oublié la peinture ! Je préfère peindre Bill aujourd'hui...
Je prends mon sac, le pose sur mes genoux et suis Bill et Jessica. Nous prenons l'ascenseur et rejoignons le studio.
Je commence à avoir une boule au ventre, je n'ai pas besoin de vous expliquer pourquoi...
Bill me jette un léger coup d'oeil avant d'ouvrir la porte :
Bill (enthousiaste) : Salut vous deux !

Jessica entre, suivie par moi. Je commence à ressentir une certaine gêne, Georg et Tom sont assis autour de la table, en train de prendre leurs petits déjeuners.

Jessica entre, suivie par moi. Je commence à ressentir une certaine gêne, Georg et Tom sont assis autour de la table, en train de prendre leurs petits déjeuners. Georg se lève, surpris.
Georg : 'lut Bill. Jess ? Tu ne m'as pas dit que tu passais. Viens là mon coeur.

Elle s'approche de lui, il l'enlace, elle l'embrasse. Ils sont tout simplement beaux tous les deux, ensemble.
Bill (s'adressant à Tom) : Alors, tu veux toujours jouer au merdeux ou bien tu veux te comporter en adulte ?

Tom ne daigne pas lever la tête de son bol de céréales. Il grommèle silencieusement.
Bill (se dirigeant vers le frigo) : Bonjour quand même. Bon, moi j'ai faim. (il sort la boîte de céréales) Hey mais y'a plus rien ! Vous avez tout mangé (se tournant vers Georg), Georg, franchement tu devrais arrêter de manger autant et me laisser un peu à manger, tu m'étonnes qu'après les gens de la presse disent que je suis anorexique !

Georg et Bill pouffent de rire comme deux idiots.
Je reste là à les regarder, jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur Gustav, un sachet à la main.
Gustav : Ah vous êtes tous là !

Il s'approche de Tom et lui tend son sachet, Tom lève la tête. Son regard est froid et inexpressif, son visage est d'une pâleur extrême sauf aux endroits où sont nées ses fichues blessures.
Gustav : Tiens ! J'ai pu prendre de la crème et des calmants, ça te va ?
Tom : Merci Gus'.

Gustav se retourne vers moi et me sourit.
Gustav : Alors ma puce, tu ne me dis pas bonjour ? Viens manger.

Je m'approche de lui et lui fais la bise, il me serre dans ses bras.
Georg : Et moi, je pue ?
Bill : …euh ouais....
Moi : Mais non, excuse moi.

Je lui fais la bise à son tour.
Nous nous installons à table, je me suis mise à l'extrémité de la table, le plus loin possible de Tom, aux côtés de Gustav.
Bill : Gustav, c'est bien de dire qu'il faut manger, mais les deux gros ont boulotté toutes les céréales, tu nous fais une omelette ?

Bill lui fait un grand sourire, dévoilant ses 32 dents, histoire de la charmer. Gustav ne pouvant refuser après cette démonstration de charme , s'exécute. Nous restons là, tous les quatre à nous regarder, oui, tous les quatre, puisque Tom ne daigne pas lever le menton.
Jessica (sortant des magasines de son sac) : Tenez, j'ai cru bon de vous les apporter.

Elle les dépose timidement sur la table, et ça se comprend...

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Elle les dépose timidement sur la table, et ça se comprend. Tous ces magazines parlent de l'accident de Tom, hier soir.
Tom se lève brusquement de sa chaise.
Tom : Virez moi ça tout de suite !
Bill : Oh, tu vas te calmer. T'auras le droit de te plaindre, une fois soigné. Donc pour l'instant tu la fermes !
Tom : Tu t'prends pour qui pour croire que tu peux m'parler comme ça.

Bill se lève brusquement, à son tour.
Bill : ...pour quelqu'un de plus qui s'inquiète pour toi...

Bill se rassoit. Tom ne dit plus rien, il tourne la tête et me regarde, je détourne rapidement le regard. Tom s'assoit.
Georg : Passe moi ces magasines, mon coeur. Je les mets dans un coin pour David.

Georg les prend et les pose sur un des meubles.
Gustav nous rejoint à table avec une poele à la main.
Gustav : Alors, je sers qui ?

Bill ne se fait pas prier pour rappliquer avec son assiette. Un sourire amusé m'échappe. Gustav approche la poele de mon assiette, s'apprêtant à me servir.
Gustav : Tiens...
Moi : Non, non, merci, mais je préfère ne pas manger.
Bill (la bouche pleine) : Tu chais pas chque tu rates...
Moi : Hey, c'est à cause de toi, parce que je suis sûre que si j'mange, ton T-Shirt va exploser.

Bill se fout de moi et manque de s'étouffer. Ah ah, bien fait !
Gustav : Ah, j'avais pas vu ! Mais tu es super mignonne comme ça, j'devrais t'interdire de sortir.
Moi (rires) : Pff, t'es bête ! Les gens vont me regarder bizarrement, il est hors de question que je sorte de toute façon.
Gustav : Mais comment tu vas faire pour rentrer ce soir, tu dors pas à la villa ?

Ses dernières paroles jettent un froid. Je n'y pensais presque plus...
Bill : Cette nuit, elle a dormi avec moi...
Gustav : Ah bon ! Et pourquoi ? (me regardant) Si tu voulais dormir sur place, j'aurais préféré que tu viennes me voir...
Bill : Fallait être là, c'est tout, elle n'était pas bien.

Je vois la tête de Tom s'enfoncer un peu plus.
Moi (gênée) : ...Bill...
Gustav (m'interrompant) : Non, qu'est -ce qui s'est passé, dis le moi.
Bill (regardant Tom) : Je l'ai trouvée, hier soir, dans le couloir, seule en train de pleurer.
Moi : Non, mais c'est juste que je ne trouvais pas la pharmacie et comme il faisait nuit noire, j'avais peur de m'être perdue !

Ah, vive le mensonge improvisé !
Bill : Bref, je l'ai accueillie dans ma chambre. (Bill tourne la tête et me lance un discret clin d'oeil) Je l'ai couchée dans mon lit et nous avons dormi ensemble. Qu'est -ce qu'elle est belle quand elle dort, et puis sa peau est si douce et ses cheveux ont une petite odeur d'orange...

Il finit sa phrase et regarde en direction de Tom, qui a levé sa tête pour mieux écouter son frère, les poings serrés. Gustav ne dit plus rien. J'ai très bien compris ce qu'essayait de faire Bill, à quoi bon.
Gustav débarrasse les assiettes et quitte le studio, je ne cherche pas à en savoir plus, je sens qu'il est énervé.
Jessica (entourant le bras de Georg) : Euh, j'aimerais bien que l'on parle. J'ai quelque chose de très important à te dire...

Elle me sourit, on se comprend, et elle quitte la pièce suivie de son amoureux.
Tom quitte la table et s'assoit sur le canapé. Je rejoins un bureau, où j'avais disposé quelques feuilles de papiers.
Bill (s'approchant) : Tu comptes dessiner qui aujourd'hui ?
Moi (lui souriant) : Toi !
Bill : Faut que j'prenne la pose, où quelque chose dans le genre ?
Moi (rires) : Nan, j'ai tellement touché ton visage hier, que je le connais par coeur !

Je me stoppe de rire quand je me rends compte de ce que je viens de dire. Tourne ta langue sept fois dans ta bouche avant de l'ouvrir !
Moi : Enfin, j'veux dire... nan, t'as rien besoin de faire...

Bill s'avance vers son frère.
Bill : Alors Tom, tu comptes faire quoi ?
Tom : Il faut que je me soigne, j'vais pas enregistrer aujourd'hui.
Bill : Qu'est -ce que tu as à prendre ?
Tom : Je dois m'appliquer deux crèmes et prendre quelques cachets.
Bill : Ah, de la crème ?! (sourire) Ben, moi il faut que j'aille voir des trucs avec Dave, Patrick et Peter pour l'enregistrement... Demande donc à Andréa...

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Bill : Ah, de la crème ?! (sourire) Ben, moi il faut que j'aille voir des trucs avec Dave, Patrick et Peter pour l'enregistrement... Demande donc à Andréa...
Moi (chuchotant) : Oh, quelle sal*pe ce gars !

Je sens le regard de ce bouffon de Bill dans mon dos. Une main manucurée se pose sur mon épaule. Je tourne la tête un sourire faux vissé aux lèvres. Bill enfile une veste et avant de sortir me lance un regard du genre « M'en veux pas et bonne chance ». Il ferme la porte nous laissant tous les deux...
Tom s'appuie sur ses cuisses pour se lever.
Tom : Je prends mes cachets et j'arrive...

Je ne bouge pas, et ne réponds pas non plus.

Fin PDV d'Andréa -

PDV de Tom -


Je me servis un verre d'eau et avala d'une traite mes cachets, comme impatient.
Je me retourne pour aller sur le canapé, elle est en déjà près. Je commence à me déshabiller, elle lit les notices. Je dépose mes vêtements dans un coin du canapé. Je suis maintenant en boxer. Andréa dépose plusieurs noisettes d'une des crèmes dans sa paume et me fait comprendre que je devrai m'allonger, ce que je fais.
Je frissonne légèrement, je pense que c'est l'effet froid de la crème. Pendant l'application, le silence règne dans la pièce, à part à certains moments où il m'arrive de gémir quelque peu.
Je ne sais pas ce qui me soulage et me fait le plus du bien, sentir ses doigts caresser ma peau ou bien la crème.
Andréa (en chuchotant) : Tourne toi.

Je m'exécute. J'aime entendre sa voix... Attitude de gamin, mais, j'en veux plus, je veux l'entendre encore.
Moi : Bonjour, au juste !

Elle me répond d'abord par un petit sourire mignon et m'adresse un « Oui, bonjour ».
Dans sa main, le contenu de la seconde crème est déversé. Avec ses doigts de fée, elle commence à l'appliquer sur mon torse. Il m'arrive de croiser son regard, alors je me sens comme un gamin.
Andréa : Tu peux te redresser ? Bill est vraiment c** sur ce coup, c'est pas super pratique pour moi.

Je me redresse alors, ce qui me rapproche encore un peu plus d'elle. Je pense qu'elle doit sentir mon souffle glisser sur sa peau, car je la vois frissonner.